Travailleur et travailleuse en lutte

Lorsque la CNÉSST banalise l’impact du travail sur notre corps, il faut se battre!

Je suis serveuse de métier. J’y ai travaillé pendant plus de 30 ans. Malgré ce qu’en pense la CNÉSST, c’est un métier extrêmement physique. Nous sommes toujours en mouvement avec quelque chose à la main. Nous servons et desservons des plateaux de nourriture et de boissons, les uns après les autres. Il faut dire que lorsqu’on est serveuse, une bonne partie de notre revenu dépend de la qualité du service que l’on offre aux clients. On a donc intérêt à faire vite et à bien faire!

Une surdité professionnelle ça peut apparaître à tout âge!

Je travaillais, de 1995 à 2008, dans un musée comme technicienne en muséologie. C’est un milieu qui n’est pas reconnu pour avoir des charges très lourdes à lever, ni des expositions à des bruits au-delà de la limite acceptable. Pourtant, il y a un atelier de menuiserie complet avec plus d’une dizaine d’outils de qualité industrielle. Parmi les tâches, la fabrication de caisses pour le transport d’œuvres d’art sur mesure en faisait partie. Portant, aucune protection auditive n’était suggérée.

Ne jamais baisser les bras face aux obstacles de la CNÉSST

Pour avoir travaillé comme boucher pendant de nombreuses années, je peux confirmer que ce métier n’est vraiment pas facile pour les mains, les poignets et les bras. Je travaillais dans une entreprise, spécialisée dans la coupe de viande, depuis 15 ans, quand j’ai commencé à ressentir des douleurs graduelles au bras gauche. J’ai dû cesser de travailler en décembre 2018 tellement la douleur était devenue insupportable. Après une visite chez le médecin, j’ai reçu un diagnostic de ténosynovite de De Quervain pour l’avant-bras gauche. La CNÉSST a accepté ma réclamation pour ce diagnostic, mais quelques mois plus tard, après d’autres examens médicaux, elle a refusé de reconnaitre mon nouveau diagnostic de syndrome du canal carpien bilatéral. C’est à ce moment que ma bataille a commencé avec la CNÉSST.

Se battre pour ses droits, ça vaut la peine!

Le métier de préposée aux bénéficiaires n’est pas de tout repos.  C’est un travail qui comporte de nombreuses tâches physiquement exigeantes.  C’est en exerçant ce métier dans une résidence pour personnes âgées que je me suis blessée au dos, à la fin du mois de mars 2022.  Et j’ai dû mener une longue bataille pour tenter de faire reconnaitre cet accident.

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