En bref (Printemps 2025)

Les membres et les alliés de l’uttam mobilisés le 28 janvier 2025!

Vous n’êtes pas sans savoir que l’uttam a lancé, à la fin de l’automne dernier, sa campagne contre l’appauvrissement des victimes du travail. Les revendications, que nous avons détaillées dans l’édition du Journal de l’automne, demandent justice pour les victimes du travail retraitées ou indemnisées sous le salaire minimum.

Dans le cadre de cette campagne, nous avons organisé, le 28 janvier dernier, un rassemblement devant le 500 rue René-Lévesque Ouest, à Montréal. Le temps glacial n’a pas empêché les victimes du travail et leurs alliés de scander « L’injustice, ça suffit! Assez d’être appauvris! ». Pas moins de 10 organisations alliées s’étaient déplacées pour appuyer les victimes du travail dans leur campagne. Une solidarité qui a manifestement réchauffé nos cœurs.

Et voilà que le ministre des Finances Éric Girard annonçait dans son budget 2025-2026 que les bénéficiaires d’une indemnité de remplacement de revenu réduite de la CNÉSST pourront obtenir des prestations plus élevées du Régime de rentes du Québec (RRQ). Bien qu’il s’agisse d’une belle avancée, il n’en demeure pas moins que les victimes indemnisées sous le salaire minimum semblent laissées pour compte. Cependant, un projet de loi omnibus semble toujours dans la mire du ministre du Travail Jean Boulet et, bien qu’il pourrait contenir des avancées…les discussions de couloir laissent entendre qu’il pourrait aussi contenir des reculs inquiétants. L’uttam reste donc aux aguets!


Rapport accablant d’Amnistie internationale contre les permis fermés

Le 30 janvier dernier, Amnistie internationale a rendu public un rapport accablant sur les conséquences des permis fermés pour les travailleuses et travailleurs étrangers temporaires.

Avec ce rapport intitulé « Le Canada m’a détruite. Exploitation des travailleuses et travailleurs migrants au Canada », Amnistie internationale veut faire pression sur le gouvernement fédéral, afin de mettre fin aux permis fermés qui « attachent » la travailleuse ou le travailleur à un seul employeur.

Les témoignages recueillis dans ce rapport font état de multiples abus, violences et atteintes aux droits humains.  Plusieurs travailleuses et travailleurs migrants vivent dans des lieux isolés et sous le contrôle abusif de certains employeurs.  Dans ces conditions, la justice semble illusoire, puisque les personnes qui réussiraient, malgré la barrière de la langue et de l’isolement, à porter plainte risquent des représailles (expulsion, licenciement ou non-renouvellement de leur permis) de la part de leur employeur.

Dans son rapport, Amnistie internationale conclut à la responsabilité des autorités canadiennes qui ont élaboré et mis en œuvre le système de visas fermés, qui en lui-même crée un risque accru d’exploitation et d’atteinte aux droits humains.  De plus, Amnistie internationale estime que le système de permis fermés représente une forme de discrimination raciale, puisqu’il vise principalement des personnes racisées provenant de zone rurale.

Nous vous encourageons donc à signer la pétition demandant l’abolition des permis de travail fermés :  https://amnistie.ca/participer/2025/canada/le-canada-doit-cesser-les-abus-envers-les-travailleuses-et-travailleurs

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